YVonne guegan

(1915 - 2005)

« Le sujet n’est qu’un prétexte à couleurs »

Yvonne GUEGAN représentée par la Galerie Danielle Bourdette Gorzkowski à honfleur

Biographie

Artiste talentueuse et passionnée, Yvonne Guégan s’est souvent éloignée des terres normandes au cours de ses voyages et de ses recherches plastiques. Mais, après chacune de ses expériences enrichissantes, elle revenait inlassablement à sa région d’attache. Elle a aussi croqué le Caen ravagé par la Seconde Guerre Mondiale et participé aux ambitieuses oeuvres monumentales de la reconstruction caennaise d’après- guerre.

A la fois peintre, céramiste, sculpteur, … Yvonne GUÉGAN fait figure de personnage hors du commun dans sa contribution apportée à la richesse artistique basnormande.
Les couleurs vives et éclatantes de ses huiles et aquarelles, l’humour de ses dessins et céramiques, le rythme et la force de ses oeuvres monumentales offrent la vision généreuse d’une artiste de talent, résolument moderne, tant dans la facture de son oeuvre que dans sa liberté d’expression.

Honnête et sans concession, la démarche picturale d’Yvonne GUEGAN est la quête d’une réalisation de soi, loin des médias et des courtisans.

 Son oeuvre n’est pas celle d’une mode, mais celle d’une personnalité franche, direct et puissante.

Libre est ce qui caractérise incontestablement cette femme au dynamisme étonnant : libre dans sa peinture, libre vis-à-vis des galeries, libre des mouvements picturaux, libre dans sa vie de femme…
Femme de caractère et de convictions, son oeuvre et sa personnalité ont incontestablement marqué toute une génération d’artistes et toute une région. Bien que parfois elle se heurte à l’incompréhension de ses contemporains, elle ne regrette rien car pour Yvonne, l’art est « un geste d’amour, un acte généreux ou de révolte ». Et cet état d’esprit nourrira toute sa vie…

Sans complaisance pour les autres comme pour elle-même. Elle traduit ce qu’elle ressent. 

Malicieuse dans la céramique, gestuelle dans la spontanéité de ses gouaches et de ses aquarelles, observatrice dans ses portraits, ou épurée dans ses paysages, elle garde après cinquante années de création la même fougue, le même appétit, le même respect qui l’habitaient aux premiers jours.